Prendre soin des bébés et favoriser leur développement, passe par une attention toute
particulière aux parents.

Le colloque 2012 s’est penché sur le développement du bébé et ses multiples dimensions, ses résonances jusqu’à l’adolescence. Il est apparu nécessaire cette année d’approfondir la compréhension de ce qu’implique “être parent aujourd’hui”.

Naître du désir de ses parents s’impose comme une norme sociale. Tout ou presque est supposé affaire de choix, de décision individuelle, rien ne va plus de soi, c’est une liberté et une responsabilité lourdes à assumer : les parents vivent sous l’injonction sociétale de performance. Alors, plus que jamais, les parents sollicitent les professionnels, recherchent écoute et soutien, attendent une réassurance sur leurs propres compétences : l’expérience de la fonction parentale n’est pas une évidence, elle cherche un étayage et les professionnels de PMI sont souvent en première ligne.

Pour désigner la fonction parentale, est apparu vers les années 1980 le néologisme “parentalité” marquant l’émergence d’un enjeu de société. Le terme regroupe en un seul - et ce n’est certainement pas un hasard - la fonction maternelle et paternelle.

De manière plus générale la parentalité s’applique à des champs qu’il conviendra de préciser : champ de l’action politique et sociale envers les familles au travers des actions de soutien à la parentalité, champ du droit et de l’autorité parentale, champs familial, éducatif et psychologique.

Didier Houzel* proposait aux professionnels de l’analyser sous trois axes : celui de la pratique c’est à dire des gestes concrets du soin, de l’expérience c’est-à-dire du vécu affectif mais aussi du côté de l’exercice c’est à dire du cadre sociétal de la parentalité.

Ce colloque invite à approfondir notre compréhension des enjeux de la parentalité dans ses différentes dimensions et ses paradoxes.

* Sous la direction de Didier Houzel “les enjeux de la parentalité”
Erès 2012 (deuxième édition)

Lire ci-dessous le programme du colloque et télécharger la fiche d’inscription (à retourner par courrier au SNMPMI, pas d’inscription en ligne).