Les 18 & 19 juin 2021, le 46ème Colloque du SNMPMI
Quelle prévention universelle et ajustée à la vulnérabilité ?
se tiendra en distanciel
popularité : 5%
46 ème colloque du SNMPMI en distanciel les 18 & 19 juin 2021
Nous nous voyons contraints de tenir en distanciel le colloque des 18 et 19 juin 2021 "Quelle prévention universelle et ajustée à la vulnérabilité", du fait de l’évolution de la crise sanitaire et des conditions totalement incertaines d’ouverture du Forum des Images.
Nous avons prévu de travailler avec l’organisme « Colloque TV » qui a l’habitude d’organiser ce genre de manifestation et de le rendre vivant et interactif. Nous vous invitons à vous y inscrire très nombreux-ses.
Pour les personnes déjà inscrites par leur département ou par une institution, nous allons informer ces derniers au plus vite de cette décision.
Quelques jours avant le colloque vous recevrez un message avec les indications pour la marche à suivre et le(s) lien(s) de connexion.
Il est évident que nous aurions préféré nous réunir comme nous l’avions prévu à l’origine mais la pandémie nous impose son rythme depuis plus d’un an. Difficile d’y échapper... Nous serons très heureux de vous retrouver par écran interposé les 18 et 19 juin prochains. Et espérons vivement que le colloque suivant se tiendra dans des conditions plus ordinaires et surtout plus conviviales.
Argumentaire du colloque
La notion de vulnérabilité s’est installée dans le débat public et sociétal en France, en raison de l’accroissement depuis les années 1980 de la précarité et de la pauvreté.
Selon le dictionnaire, est vulnérable celui qui peut facilement être atteint, blessé.
Nous sommes tous par essence porteurs de fragilités, par conséquent tous soumis à la vulnérabilité, or reconnaître que nous avons la vulnérabilité en partage, c’est reconnaître aussi la dignité d’autrui, l’attention dont il a besoin et notre responsabilité à son égard. Les moments ou les situations de vulnérabilité – notion distincte de celle de “personne vulnérable” qui essentialise – touchent une population d’une grande diversité : les personnes en situation de précarité sociale, économique, ou immigrées, mais aussi le nouveau-né, la femme enceinte, la personne âgée, malade ou en situation de handicap...
Penser la vulnérabilité implique cependant de prendre en compte sa distribution inégalitaire dans l’organisation sociale. Le concept de vulnérabilité cible d’ailleurs aujourd’hui, dans les politiques sociales et de santé, les publics touchés par la pauvreté et la précarité, au risque parfois de les résumer.
Le principe d’universalité de l’offre de soins, préventifs ou curatifs, est au fondement de notre système de solidarité et de protection sociale. Pour autant les programmes de prévention dont l’ambition est universaliste peuvent avoir des effets différenciés sur l’amélioration de la santé de la population, selon les publics ou les territoires. Cette différenciation qui procède d’un gradient (social, économique, culturel...) ne permet alors pas de combler les inégalités de santé. Les programmes ciblés sur les plus fragiles quant à eux entraînent stigmatisation et non-recours. (...)
Argumentaire et programme du colloque
Bulletin d’inscription. (attention, pas d’inscription en ligne mais en renvoyant le bulletin à l’adresse indiquée).