Etrangers malades : le droit aux soins menacé, signez la pétition "La déontologie médicale est universelle"

mercredi 4 juin 2008
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Le syndicat national des médecins de PMI s’associe à la pétition "La déontologie médicale est universelle" et vous invite à la signer

Lire le communiqué de l’AFP

Etrangers malades : le droit aux soins menacé, selon associations et médecins

PARIS - Le droit au séjour des étrangers malades fait l’objet de "dysfonctionnements massifs et de nombreuses attaques", ont estimé mardi des associations de malades lors d’une conférence de presse, tandis que des médecins ont lancé une pétition pour demander son respect.
"Nos associations n’ont de cesse d’observer un durcissement dans l’application du droit au séjour pour raison médicale", indique dans son rapport 2008 l’Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE) qui regroupe 17 associations, dont Act-up Paris et Aides.
L’ODSE souligne "un accroissement très significatif du taux de refus des premières demandes et des demandes de renouvellement des titres de séjour des étrangers malades".
"Nous refusons de devoir taper systématiquement du poing sur la table pour obtenir ce qui est un droit", a déclaré Caroline Izambert (Act-up Paris).
La semaine dernière, l’Association française des diabétiques (AFD) avait alerté sur le cas d’une Malienne de 48 ans résidant en France depuis plus de 10 ans, atteinte de graves complications liées à son diabète et menacée d’expulsion. Le dossier de Sira Sidibé, présente à la conférence de presse, va être réexaminé, a indiqué le président de l’AFD Gérard Raymond.
Awa Keita, mère d’une petite de fille de 6 ans née en France et atteinte de drépanocytose (maladie du sang), et Ahmed Boutahar, Marocain de 62 ans souffrant d’une insuffisance cardiaque sévère, ont également témoigné de leurs difficultés à obtenir le renouvellement de leurs titres de séjours pour motif de santé.
"Un renvoi dans mon pays d’origine est une condamnation à mort", a déclaré M. Boutahar, opéré en France en 2002 après un infarctus.
"Il y a dans les pays du sud de très bons spécialistes, mais ils sont loin d’être assez nombreux", a expliqué le Pr Gil Tchernia (Centre d’information et de dépistage de la drépanocytose). "On ne tient pas assez compte du coût de l’accès aux soins dans ces pays ni de la distance", a-t-il ajouté.
De son côté Arnaud Veïsse, directeur du Comede (Comité médical pour les exilés), a présenté une pétition en ligne (www.comede.org), signée mardi par une centaine de médecins, demandant le respect de leurs missions "pour la continuité des soins de tous les patients, français comme étrangers".
(©AFP / 03 juin 2008 16h30)



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