Extraits de l’argumentaire du colloque :
« La participation de la PMI à la promotion de la santé et à la protection de l’enfance figure au Code de la santé publique. La PMI travaille ainsi à promouvoir la bonne santé globale des enfants : physique, psychique, sociale, affective, éducative et environnementale. (...) Émaillant le développement de l’enfant et l’exercice de la parentalité, la survenue de situations de risque ou de danger est susceptible d’affecter certains enfants et d’être repérées dans le cadre de leur suivi de santé, tout comme des situations de maladies chroniques ou de handicap. Le dépistage, l’accompagnement voire le signalement de circonstances de risque ou de danger est inhérent à la pratique de prévention. (...) [Mais des questions lancinantes demeurent.] Qu’en est-il aujourd’hui de l’appréhension sociétale du danger envers les enfants, de la compréhension de leurs besoins fondamentaux au regard de leur développement ? Qu’en est-il alors des pratiques de prévention primaire et secondaire dans le champ de la santé et de la protection de l’enfance ? Comment préserver “l’esprit de la prévention primaire” dans la pratique des IP et ne pas donner aux familles l’image d’une PMI essentiellement enquêtrice et jugeante à l’égard des compétences parentales ? Comment ne pas induire alors la méfiance et l’évitement, dilapidant l’adhésion et la confiance, ferments de l’alliance thérapeutique, vis-à-vis des services de PMI, dont la vocation première est de prévenir, accompagner et soigner ?
Prévenir ou protéger : faut-il choisir ? (...) »

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